Publié le 30 septembre 2021 ·  Edvenn

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    Comment devenir traducteur ? – 6 étapes vers le métier de vos rêves

    Tout le monde a un rêve. Ou peut-être un sueño. Ou peut-être que le vôtre est ein Traum. Ou a dream. Si vous adorez passer de l’un à l’autre, il y a de fortes chances que votre rêve soit de devenir traducteur. Malgré tous les systèmes de traduction qui existent, il y a toujours une forte demande de traductions professionnelles et donc un besoin important de personnes capables de fournir des traductions précises et de très haute qualité. Slator indique même que la croissance dans les domaines de la traduction devrait être beaucoup plus forte dans les années à venir, ce qui signifie que de nouvelles opportunités vont se présenter. Quelle que soit la langue étrangère que vous maîtrisez, avec les bonnes compétences et qualifications, vous trouverez certainement des projets de traduction.Alors, si vous vous imaginez déjà décrocher des contrats de traduction en freelance depuis le café de votre quartier… Voici les six étapes à suivre pour commencer une belle carrière de traducteur.

    Un traducteur transpose des contenus écrits d’une langue à une autre en prenant en compte le contexte culturel du document d’origine. Il s’évertue aussi à utiliser aussi les termes spécifiques du domaine traité. Il a en général deux langues de travail – sa langue maternelle et une langue étrangère – mais peut aussi se spécialiser dans une troisième ou dans une quatrième langue. Un bon traducteur s’assure que le message, les idées et les faits restent exacts et identiques tout au long du document.

    – Quelle différence entre traducteur et interprète ?

    Techniquement parlant, l’interprétation et la traduction sont deux professions différentes. Bien que les deux professions requièrent la maîtrise parfaite des deux langues de travail, l’interprétation est orale, tandis que la traduction est écrite. Le travail d’un traducteur se concentre donc uniquement sur le passage de textes écrits d’une langue source à une langue cible.

    – Quelles sont les conditions de travail des traducteurs ?

    80 % des traducteurs sont indépendants. Ils travaillent pour des sociétés de traduction ou en direct avec des clients ayant besoin de traduction. En fonction de leur clientèle ou de leurs expériences professionnelles antérieures, les traducteurs interviennent dans une grande variété de secteurs : juridique, médical, financier, techniques, jeux-vidéo, etc.La traduction est bien plus présente dans notre quotidien que ce que l’on peut penser. Il suffit de regarder le guide de votre voiture ou votre boîte de céréales le matin. Tout secteur qui utilise des documents écrits peut potentiellement avoir besoin d’un traducteur.Comme tous indépendants, les traducteurs ont généralement des horaires variables en fonction des commandes et du caractère d’urgence des demandes. Toutefois, la plupart des traducteurs ont tendance à organiser leurs journées sur des plages horaires fixes.Le salaire d’un traducteur dépend de divers facteurs, dont la langue, la spécialité, le niveau de compétence, l’expérience et la formation. Pour en savoir plus sur la rémunération des traducteurs, vous pouvez consulter notre article dédié : Traducteurs, comment fixer vos tarifs ?

    – Quelles sont les compétences importantes que doivent posséder les traducteurs ?

    En plus de la connaissance approfondie d’au moins une langue étrangère, le traducteur doit avoir une parfaite maîtrise de sa langue maternelle. Cela lui permet de réaliser des traductions fidèles et fluides où sont restituées les moindres nuances du texte d’origine.Il doit donc posséder des qualités de rigueur, d’exigence et une certaine curiosité (il va être amené à effectuer des recherches pour approfondir ses connaissances sur un thème donné).En effet, traduire, c’est plus que connaître des mots, c’est aussi comprendre la culture. Les traducteurs doivent donc posséder une bonne connaissance culturelle des pays d’où proviennent les documents. Ils doivent également posséder des compétences commerciales et être bons communicants pour échanger de manière efficace avec leurs clients.

    1. Étudiez une seconde langue de manière très approfondie.

    En premier lieu, il est nécessaire de maîtriser parfaitement une langue étrangère.Il existe des opportunités de traduction pour presque toutes les langues vivantes, et il y a de bonnes raisons d’étudier pratiquement toutes les langues que vous pouvez nommer. Naturellement, il y a plus de projets de traduction pour les langues les plus courantes. Cependant, étant donné que plus de personnes traduisent ces langues, il y a également plus de concurrence (avec l’anglais notamment). S’il y a moins de demandes pour les langues moins courantes, le fait de vous spécialiser dans une de ces langues peut vous faire sortir du lot et vous donner accès à du travail plus régulier.Pour vous faire une idée de la demande sur chacune des langues, vous pouvez faire des recherches sur les sites d’offres d’emploi comme Indeed. Si vous vous intéressez à un domaine particulier, vous pouvez également rechercher les langues les plus utilisées dans ce domaine.Entre autres, si vous êtes intéressé(e) par travailler pour une organisation internationale, renseignez-vous auprès de celle-ci pour connaître les langues utilisées. Par exemple, à l’ONU, les six langues officielles sont : l’anglais, l’arabe, le chinois, l’espagnol, le français et le russe.Une fois que vous aurez choisi votre langue de travail, vous devrez l’étudier jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement maîtrisée. Une spécialisation en langue à l’université est utile, tout comme des études ou un séjour à l’étranger.Des diplômes supérieurs dans votre langue source pourraient vous distinguer davantage. Plus vous avez d’expérience et de formation linguistique, mieux c’est.Un moyen facile permettant de développer et de maintenir vos compétences linguistiques est de lire régulièrement dans la langue que vous souhaitez traduire. Vous serez ainsi familier avec les expressions et la terminologie utilisée dans différents contextes.

    2. Faites abstraction des protestataires.

    « La traduction automatique est en train de remplacer les traducteurs humains ! », « Avec une telle concurrence, c’est une course vers les tarifs les plus bas ! », « La gig economy en pleine expansion signifie qu’il n’y a plus de sécurité pour les traducteurs indépendants ! », « Personne ne reconnaît le travail des traducteurs ! ». Si la profession de traducteur est si mal en point, pourquoi y a-t-il tant de traducteurs qui réussissent à gagner leur vie et qui s’épanouissent pleinement dans leur métier ? Leur existence prouve qu’il est possible de réussir dans ce métier si l’on travaille dur et si l’on sait comment s’y prendre.Sur ce point, nous vous invitons d’ailleurs à écouter le témoignage d’Éléonore Lovillo : Se lancer et réussir sa reconversion professionnelle en tant que traductrice. En effet, la concurrence est très forte, mais la demande de services de traduction et de services linguistiques l’est tout autant, il faut simplement réussir à vous démarquer.

    Si vous proposez un service unique et de qualité, personne ne vous remplacera – humain ou robot ! Comment se positionner sur le marché de la traduction ? – Translate – EP02 – Gaële Gagné

    Ne laissez donc pas les ondes négatives vous atteindre. Le marché est très important et la demande croissante. Vous pouvez tout à fait faire une grande carrière dans la traduction si c’est ce que vous voulez vraiment faire.

    3. Suivez une formation spécialisée en traduction.

    Même si vous maîtrisez parfaitement une seconde langue en plus de votre langue maternelle, cela ne signifie pas que vous avez les compétences pour traduire. La parfaite maîtrise des deux langues de travail n’est qu’un prérequis pour développer les compétences de traducteur.Pour être en mesure de fournir une traduction de qualité, il est vivement conseillé de suivre une formation spécialisée en plus de vos études en langue étrangère. Les agences de traduction pour lesquelles les traducteurs sont amenés à travailler ne prennent en compte que les profils ayant des compétences avérées en traduction. Pour en savoir plus sur le processus de recrutement des sociétés de traduction, vous pouvez vous référer à l’interview de M. Nicolas Desbordes (directeur technique chez Atlantique Traduction). Pour maximiser vos chances de trouver du travail en traduction, vous devez donc obtenir un diplôme ou une certification de niveau Bac+5. À partir de là, plusieurs options s’offrent à vous en fonction de votre situation.

    Si vous êtes déjà dans la vie active, la formation professionnelle continue et à distance permet d’acquérir de nouvelles compétences.

    Si vous êtes déjà en activité depuis plusieurs années, c’est le moyen le plus simple pour apprendre à maîtriser parfaitement toutes les subtilités de la traduction. Edvenn est le seul organisme de formation à la traduction certifié Qualiopi. Pour vous, Qualiopi signifie un accès simplifié aux financements de vos formations et atteste de la qualité du processus d’accompagnement d’Edvenn.Depuis 2009, nous avons formé plus de 600 stagiaires au métier de traducteur professionnel dans différentes combinaisons de langues : de l’anglais, de l’allemand et de l’espagnol vers le français et inversement. Notre formation est flexible et 100 % en ligne. Ce qui veut dire que d’une part, vous pouvez démarrer à tout moment votre nouvelle carrière de traducteur, et d’autre part, vous pouvez concilier une activité professionnelle en même temps que votre formation. L’apprentissage en ligne permet aux stagiaires d’apprendre à leur propre rythme pour vous laisser le temps de bien assimiler les informations avant de passer à un nouveau sujet. Bien évidemment, tout comme avec les écoles et universités, vous obtiendrez à la fin de la formation une certification de niveau 7 équivalente à un Bac+5.

    Si vous êtes étudiant(e) ou si vous souhaitez retourner sur les bancs de l’école, les écoles spécialisées et les différentes universités restent la meilleure option.

    Les écoles spécialisées

    Paris : ISIT – « Communication interculturelle et traduction »

    Paris : ESIT – « Master : Traduction éditoriale, économique et technique »

    Lyon : ESTRI – « Traduction Spécialisée et Interprétation de Liaison »

    Strasbourg : ITIRI – « Master parcours traduction professionnelle, domaines de spécialité », « Master parcours traduction audiovisuelle et accessibilité », « Master parcours traduction littéraire »

    Les universités

    Angers : Université Catholique de l’Ouest – « Master Traduction professionnelle et spécialisée »

    Avignon : Avignon Université – « Master Traduction et Interprétation – Traduction Éditoriale »

    Brest : Université de Bretagne Occidentale – « Master Traduction et Interprétation, parcours Rédacteur/Traducteur »

    Dijon : Université de Bourgogne – « Master Traduction multimédia »

    Villeneuve d’Ascq : Université de Lille – « Master Métiers du Lexique et de la Traduction (anglais-français) »

    Roubaix : Université de Lille – « Master Traduction Spécialisée Multilingue »

    Grenoble : Université Grenoble Alpes – « Master Langues étrangères appliquées, Parcours Traduction spécialisée multilingue »

    Lyon : Université Lumière Lyon 2 – « Master mention Traduction et interprétation »Lyon : Université Jean Moulin Lyon 3 – « Master Traduction et Interprétation – Traducteur Commercial et Juridique »

    Aix-en-Provence et Marseille : Aix-Marseille Université : « Master Traduction et interprétation »

    Metz : Université de Lorraine – « Master Technologies de la Traduction »

    Mulhouse : Université de Haute-Alsace – « Master LEA en Traductions Scientifiques et Techniques »

    Montpellier : Université Paul-Valéry – « Master Langues étrangères appliquées parcours Traduction »

    Paris : Université de Paris – « Master Traduction, interprétation parcours Industrie de la langue et traduction spécialisé »

    Marne-la-Vallée : Université Gustave Eiffel – « Master Traduction et  Interprétation, traduction spécialisée »

    Rennes : Université Rennes 2 – « Master mention Traduction et interprétation parcours Traduction localisation et gestion de projets »

    Toulouse : Université Toulouse Jean Jaurès – « Master Traduction-Interprétation parcours Traduction, Interprétation, Médiation Linguistique »

    4. Maîtrisez sur le bout des doigts tous les outils du parfait traducteur.

    Les traducteurs doivent faire face à la présence incontournable de la technologie dans l’industrie des langues. Au lieu de la considérer comme une menace, nous vous conseillons plutôt de l’utiliser à votre avantage pour améliorer votre productivité. Ces dernières années, toutes sortes de développements technologiques ont vu le jour dans le domaine pour faciliter le travail des traducteurs (et non pas pour les remplacer). Les outils de TAO (traduction assistée par ordinateur) sont d’une grande utilité pour passer à la vitesse supérieure dans votre travail de traduction. Un outil de TAO est en fait l’équivalent moderne d’un bureau rempli de dictionnaires, de blocs-notes remplis de termes et de phrases, et de piles de documents contenant toutes vos traductions précédentes. Ils reposent sur l’exploitation d’une base de données linguistiques (mémoire de traduction) qui enregistre chaque segment de traduction afin qu’il puisse être réutilisé ultérieurement. En reconnaissant automatiquement des segments sources similaires, le logiciel propose la traduction déjà effectuée et emmagasinée dans la base de données. À moins que vous ne traduisiez que des textes littéraires, des textes marketing ou tout autre contenu créatif similaire, l’utilisation d’un outil de TAO va vous permettre d’augmenter considérablement votre productivité et de gagner du temps.

    Si vous décidez de devenir traducteur, prenez le train de la technologie en marche dès que possible et commencez à exploiter la puissance de ces outils pour bien lancer votre carrière !

    Les principaux outils de TAO demandés par les agences de traduction et avec lesquels vous allez devoir vous familiariser sont Trados Studio et memoQ Translator Pro. En suivant ces formations courtes, vous serez en mesure de :créer des projets de traduction, traduire plus rapidement à l’aide des mémoires de traduction, assurer la cohérence terminologique, alimenter vos mémoires et vos glossaires, valider vos traductions, afficher les statistiques pour faire vos devis.

    5. C’est en traduisant qu’on devient traducteur.

    Nous devons tous commencer quelque part, mais plus vite vous acquerrez de l’expérience, plus vous aurez de chances de trouver et de conserver les bons clients. Personne ne naît grand traducteur, alors prenez l’habitude de traduire le plus possible dès le départ. Vous ne saurez vraiment si la traduction est faite pour vous que lorsque vous commencerez à la pratiquer. Si vous avez du mal à trouver des missions rémunérées – ce qui est tout à fait normal quand on débute ! – vous pouvez toujours travailler sur des projets de traduction bénévoles afin de commencer à vous constituer un portfolio. Une fois que vous vous sentirez plus sûr(e) de vous, passez aux candidatures auprès des agences de traduction. Vos premiers contrats ne seront peut-être pas aussi bien payés que vous le souhaiteriez, mais une fois que vous aurez acquis plus d’expérience, vous pourrez généralement obtenir une rémunération de plus en plus importante pour vos services.

    6. Pour aller plus loin : ciblez un domaine d’activité et penchez-vous sur les termes propres à ce domaine.

    Se spécialiser dans un domaine particulier et connaître les bonnes pratiques du secteur vous permettra d’obtenir plus de propositions de la part des agences avec lesquelles vous allez collaborer. Comme nous l’a indiqué M. Desbordes dans notre troisième épisode du podcast « Translate », les entreprises de traduction privilégient davantage des profils avec une compétence technique particulière.Ainsi, les médecins ou juristes capables de traduire des textes techniques sont très sollicités. Si vous avez une formation à la traduction médicalejuridiquetechniquemarketing ou financière, votre profil retiendra également l’attention : vous travaillerez plus vite qu’un traducteur généraliste, ce que votre donneur d’ordre appréciera particulièrement.Traduire requiert de maîtriser la terminologie propre à certains domaines. Si on vous assigne une mission pour traduire un article sur la physique moléculaire, vous devez savoir lire le tableau de Mendeleïev. Quand certains clients vous remettent un glossaire terminologique pour faciliter votre mission, d’autres attendent que vous maîtrisiez impérativement les termes techniques correspondants au sujet ! Plusieurs disciplines possèdent des règles de traduction particulières. Vous devez donc connaître ces pratiques avant de devenir traducteur dans ces domaines. Par exemple, pour traduire une œuvre de littérature générale, l’usage veut par exemple que le traducteur remette le texte traduit et dactylographié uniquement au recto de chaque feuille.Si vous êtes déjà familiarisé avec le domaine qui vous intéresse, vous pouvez également envisager de dresser une liste de termes importants. Vous pourrez ensuite rechercher et étudier les termes équivalents dans la langue à partir de laquelle vous souhaitez traduire et ainsi vous créer votre propre mémoire de traduction.Pour développer vos compétences de manière plus approfondie, nous vous proposons des formations de spécialisation qui correspondent très exactement aux attentes du marché.

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